VARKALA MÉRITE-T-ELLE LA PEINE ?

MON AVIS HONNÊTE SUR CETTE PETITE VILLE DE PLAGE

Située entre Cochin et Trivandrum au Kerala, Varkala est une petite destination de plage qui attire aussi bien les visiteurs internationaux que les locaux. Si, a priori, cette ville balnéaire a tout pour plaire, tu te demandes peut-être si Varkala mérite la peine d’y consacrer une étape de ton itinéraire au Kerala. C’est ce que nous allons voir dans cet article de blog.

Quand on pense à l’Inde, ce sont rarement les plages qui nous viennent en premier. On imagine plutôt la beauté du Taj Mahal, le joyeux tumulte du festival Holi, l’ambiance sacrée du Gange, les klaxons, les fumées d’encens ou encore les saris colorés.

Et pourtant, l’Inde possède un littoral immense et le Kerala en particulier, tout au sud-ouest du pays, longe la mer d’Arabie sur plusieurs centaines de kilomètres. Sur le papier, c’est la destination balnéaire idéale. Alors pourquoi le tourisme balnéaire y reste-t-il si discret ?

Jusqu’à récemment, les Indiens voyaient les plages avant tout comme des lieux de subsistance, dédiés à la pêche et au commerce. Même aujourd’hui, on sent que le rapport à la mer reste différent. Les Indiens n’ont pas l’habitude de se baigner pour le plaisir (la plupart ne savent même pas nager) et s’allonger sur un transat pour bronzer n’est clairement pas dans les mœurs. Malgré tout, sous l’influence étrangère – et surtout occidentale – certaines plages ont commencé à changer de vocation.

Goa a ouvert la voie avec son ambiance décontractée et ses fêtes sous les cocotiers. Et depuis quelques années, Varkala, souvent présentée comme sa petite sœur plus sage, suit dans ses traces, dans un style plus paisible, plus spirituelle et plus authentique. Perchée sur une falaise rouge dramatique, cette destination attire aujourd’hui une clientèle plutôt relax : amateurs de yoga, voyageurs en quête d’alignement intérieur, et touristes indiens venus goûter au bord de mer façon bohème.

Quand j’ai commencé à préparer notre itinéraire au Kerala, j’ai longtemps hésité. Le nord m’attirait beaucoup, notamment du côté de Kannur (ou Cannanore), avec ses plages tranquilles comme Kizhunna Beach – encore peu connues et plus sauvages. Mais en deux semaines, c’était compliqué. Les trajets sont longs au Kerala, même à vol d’oiseau : il fallait compter presque 8 heures de route aller, et autant au retour. Un sacré détour pour juste quelques jours les pieds dans le sable.

Varkala était mon autre alternative, et le tableau était plutôt prometteur. Malgré tout, j’avais le sentiment que ça allait être quitte ou double. Soit j’allais tomber sous le charme de cette ambiance un peu roots, soit j’allais trouver ça trop surfait et touristique. Spoiler : ce ne fut pas vraiment un coup de cœur pour nous.

Mais notre expérience personnelle ne veut pas dire que Varkala n’a pas d’atouts. Au fond, tout dépend de tes attentes et de ce que tu viens y chercher. Alors, est-ce que Varkala vaut le détour ? Dans cet article de blog, je te partage mon ressenti sincère au cours de ces 3 jours sur place – ce qu’on a aimé, ce qui nous a déçu – pour t’aider à faire ton choix et déterminer si Varkala mérite la peine pour toi.

Chapitres - Varkala au Kerala (Inde)

Varkala en bref : une ville spirituelle accrochée à la falaise

Il y a quelque chose d’étonnant dans la première impression que donne Varkala. On a beau s’y attendre, ce sentier étroit qui serpente en surplomb de l’océan et semble défier la gravité est unique. Il suffit d’un coup d’œil en contrebas pour s’imaginer que, tôt ou tard, tout ça s’écroulera. À quelques mètres du vide, on circule entre des restaurants aux néons criards, la musique bollywoodienne à fond et des boutiques de souvenirs, pour enfin atteindre Varkala Beach : une grande courbe de plage, bordée d’une falaise rouge et ocre, taillée par l’érosion. Et bondée de visiteurs, principalement locaux ( mais on y reviendra plus tard).

C’est ici que tout se passe : la Varkala Cliff, comme on l’appelle, est le cœur touristique de Varkala. La ville en elle-même, à une dizaine de minutes en tuk-tuk, n’a que peu d’intérêt en dehors de la gare ferroviaire qui permet d’arriver et d’en repartir.

Un restaurant de Varkala Cliff au loin au coucher du soleil
Restaurants de Varkala accrochés à la falaise.

Mais Varkala est aussi un lieu sacré important pour de nombreux hindous du sud de l’Inde. Chaque jour, des familles hindoues descendent sur la plage de Papanasam, juste au bout de Varkala Beach, pour accomplir des rituels de purification dans la mer. Le nom lui-même signifie « la destruction des péchés ». Attention donc à ne pas te baigner n’importe où : de manière générale, mieux vaut rester du côté nord de la plage de Varkala. Je précise, car c’est exactement ce qui a failli nous arriver : en voulant nous éloigner de la foule, nous avons bien failli nous jeter à l’eau au milieu d’une cérémonie. Même pour une simple promenade le long de la plage, mieux vaut se couvrir un minimum. Ce n’est pas une règle écrite, mais un code implicite de respect culturel.

Un peu en retrait, le temple Janardhana Swami veille sur ces pratiques. Nous ne l’avons pas visité, mais il reste une figure centrale de la ville. Datant de plus de deux mille ans, il continue d’attirer des pèlerins venus de toute la région. Contrairement à la plupart des temples hindous au Kerala, il est ouvert aux visiteurs étrangers (à conditions de respecter évidemment les codes vestimentaires).

Le sentier principal de Varkala Cliff, qui longe la falaise

Pour quels voyageurs Varkala mérite la peine ?

Même si Varkala ne nous a pas convaincus, il serait malhonnête de dire que la destination n’a aucun intérêt. En réalité, elle peut parfaitement convenir à un certain type de voyageur, tant que l’on sait ce qu’on vient y chercher.

Si tu es adepte de yoga, de retraites bien-être, ou simplement en quête de quelques jours de calme dans un environnement doux et balisé, Varkala peut être un bon choix. La falaise regorge d’endroits pensés pour ça : des hôtels spécialisés dans les retraites silencieuses, des soins ayurvédiques, et des studios qui proposent des cours du matin au soir, du Vinyasa à la méditation guidée.
Des hôtels comme Mad About Coco, par exemple, incarnent bien cette ambiance détendue, entre cocotiers, encens et salutations au soleil.

Vue sur la mer en contrebas au coucher du soleil depuis la falaise de Varkala

La destination attire aussi les amateurs de surf, même s’il ne faut pas s’attendre à Bali ou au Sri Lanka côté vagues. Quelques établissements comme le Paddle Cult Surf & Yoga ou Soul & Surf proposent des cours pour débutants et du matériel à louer, dans un cadre plus chill que compétitif.

Enfin, pour ceux qui veulent goûter à l’Inde sans être plongés trop vite dans le chaos, Varkala offre une forme d’introduction en douceur. C’est une bulle touristique, oui, mais pour certains, c’est justement ce qui la rend accessible. On y trouve des restos occidentaux, des gens qui parlent anglais, et une ambiance plus détendue que dans d’autres coins du pays. Même si les massages ayurvédiques sont omniprésents à Varkala et peuvent sembler un bon complément à une expérience de farniente, sache que la qualité est très variable. On y trouve un peu de tout, et pas toujours le meilleur. Si c’est une expérience que tu veux vivre sérieusement, je te conseille d’attendre d’être dans les backwaters si ton itinéraire y passe.

Bref, si tu viens pour ralentir, pratiquer, respirer et te laisser porter, tu risques de t’y sentir bien. De notre côté, nous avons profité de ces trois jours à Varkala pour chiller et ne rien faire, et ça fait du bien aussi !

Un restaurant de Varkala Cliff au loin au coucher du soleil
Baigneurs locaux à Varkala en Inde
L'immense plage de Varkala au coucher du soleil.

Pourquoi Varkala risque de décevoir d’autres voyageurs (comme nous)

Malheureusement, le charme de Varkala n’a pas opéré pour nous. Et ce n’est pas tant une histoire d’objectivité que de compatibilité : ce que propose cette destination de plage ne correspondait tout simplement pas au type d’expérience que nous aimons lorsque nous voyageons.

Déjà, si tu n’es pas amateur de yoga, de surf ou de retraites bien-être, il faut savoir qu’il n’y a pas grand-chose à faire à Varkala. La plage et le sentier de la falaise constituent l’essentiel de l’activité. Bien sûr, on en profite pour bouquiner, observer la vie locale, ou simplement faire la sieste, mais si tu es plutôt du genre à vouloir explorer, bouger et découvrir un maximum, tu risques vite de tourner en rond.

On a failli se laisser tenter par un cours de surf pour le fun, mais pendant notre séjour, les vagues étaient vraiment riquiqui, à peine de quoi faire bouger une planche.

Un aigle posé sur un cocotier à Varkala en Inde
Ailes d'un aigle volant par-dessus ma tête, avec effet de transparence.

La fameuse Varkala Beach, pourtant l’attraction phare de Varkala, nous a un peu déçus. Certes, la géographie du lieu est superbe et unique, avec son immense langue de sable doré adossée à une haute falaise rouge et ocre. C’est indéniable, et on comprend pourquoi tant de visiteurs en font l’étape incontournable de leur séjour au Kerala. Cependant, malgré sa taille, la plage était bondée, surtout le week-end, principalement par un tourisme local venu profiter de la mer en famille. La vue sur cette plage grouillante de monde nous a vite fait déchanter, et je pense que notre opinion de Varkala a été façonnée par cette première impression. Le lundi, c’était plus calme, ce qui nous a permis d’en profiter un peu mieux. Mais même là, l’eau était trouble et les courants assez puissants, ce qui rend la baignade finalement peu agréable. Nous avons préféré des plages plus petites et plus calme, comme Odayam Beach, qui avait en plus l’avantage de se trouver juste devant notre hôtel.

La foule à Varkala Beach, qui crée un effet Instagram vs Réalité

Enfin, la saleté de l’environnement nous a aussi un peu refroidis. Les déchets qui jonchaient la falaise nous ont empêchés d’en profiter pleinement. Nous avons même vu des locaux descendre de leur moto, balancer sans sourciller un sac-poubelle du haut de la falaise sous notre nez et repartir tranquillement. Ce n’est pas un cas isolé, malheureusement.

En résumé, si tu fais partie de ces voyageurs qui ont eu la chance de découvrir des plages de rêve en Thaïlande, dans les Caraïbes ou ailleurs, Varkala risque de te laisser un peu sur ta faim. Le décor a son charme, certes, mais ce n’est pas ici que tu trouveras des eaux cristallines ou du sable blanc à perte de vue. Et si tu viens avec l’envie de randonnées, d’aventure ou d’exploration hors des sentiers battus, il faudra aussi revoir un peu tes attentes.

Mais alors, que faire à Varkala qui mérite la peine ?

Alors, à part le yoga, le surf ou le farniente, que reste-t-il à faire à Varkala ?

Un matin, on a décidé de prendre le sentier qui longe tout le littoral vers le nord, et la balade nous a agréablement surpris. Le chemin, qui fait environ 5 km, est un peu irrégulier et sablonneux, mais il est globalement simple à suivre et sans grande difficulté. Très vite, on quitte l’ambiance touristique de la falaise pour tomber sur une vie locale plus simple et plus authentique : des filets de pêche séchant au soleil, des chiots qui dorment à l’ombre, quelques cueilleurs de noix de coco…

On a marché ainsi jusqu’au début de Kappil Beach, une grande étendue de sable presque déserte, bordée par des palmiers, où l’océan rejoint les backwaters. La chaleur à 11h du matin nous a forcés à rebrousser chemin avant de profiter pleinement du coin, alors pense à partir le plus tôt posible !

Le sentier est facile à trouver : il n’y en a qu’un et il suffit de le suivre tout droit. Nous avons mis environ 45 minutes depuis Odayam Beach, mais si tu pars directement de la « rue » principale sur la falaise, compte une vingtaine de minutes de plus.

Chiot sur une plage local de pêcheurs à proximité de Varkala, une alternative beaucoup plus locale
Un bateau de pêche portant les filets sur la plage de Kappil au Kerala
Plages de pêcheurs sur les plages de Varkala au Kerala

Enfin, si tu ne comptes pas inclure les backwaters dans le reste de ton voyage au Kerala, sache qu’il est possible de réserver une excursion à la journée depuis Varkala. Certaines agences ou hôtels organisent des sorties vers Kollam ou Munroe Island, en rickshaw ou voiture jusqu’à un embarcadère, puis balade en petit bateau sur les canaux.

De notre côté, on a préféré garder cette expérience pour l’étape suivante de notre itinéraire, mais si tu restes dans les parages, ça peut valoir le coup de t’y pencher. Je te recommandes quand même d’éviter à tout prix Alleppey, et je t’explique pourquoi dans cet article.

Et le petit bonus : si tu ne l’as pas fait à Cochin ou ailleurs au Kerala, un cours de cuisine est toujours une option intéressante pour passer le temps ! Celui-ci, par exemple, est globalement bien noté et te permettra d’apprendre à préparer plusieurs spécialités authentique du Kerala.

Varkala fut la deuxième étape de notre itinéraire de 2 semaines au Kerala

COMMENT SE RENDRE À VARKALA ?

Une semaine avant notre départ, on s’est dit qu’on allait réserver nos billets de train de Cochin à Varkala.

Le train, c’est clairement le moyen le plus pratique et économique de voyager au Kerala (j’en parle plus en détail dans cet article). Sauf que ce n’est pas si évident de comprendre comment réserver ses billets en ligne en tant qu’étranger.

Le site officiel est plutôt obscur, rien n’est très clair, et au moment de créer un compte, on découvre qu’il faut un numéro de téléphone indien. Sinon, avec un numéro étranger, il faut payer des frais de 100 INR.

Bref, on a fini par demander à une amie sur place de réserver pour nous.

Et là : stupeur et tremblements. Tout était complet à notre date. On était en pleines vacances scolaires locales, ceci explique sans doute cela.

Finalement, on a improvisé. On a réservé un Uber Intercity (directement sur l’application Uber) pour deux personnes, depuis notre hôtel à Cochin jusqu’à Varkala. Nous avons payé un peu moins de 4500 INR, soit environ 50 euros à deux. Pas donné, mais au moins on a voyagé confortablement, sans stress et à l’heure que nous voulions.


Si tu réussis à réserver un train, compte environ 3h40 de trajet jusqu’à Varkala. Les billets coûtent 150 INR (environ 1,5 €) pour un wagon couchette non climatisé et vont jusqu’à 1185 INR pour la première classe. Petite précision : le train ne part pas de “Cochin” même, mais de Ernakulam Junction. Compte environ 3h40 de trajet jusqu’à Varkala

Jeune femme marchant pour prendre son train à la gare de Varkala

ASTUCE | Entre-temps, j’ai quand même trouvé une astuce potentielle pour réserver plus facilement : l’appli 12Go. Elle fonctionne très bien en Thaïlande, et apparemment elle permet aussi de réserver des trains en Inde. Je n’ai pas testé sur place, mais si tu l’as fait, dis-le-moi en commentaire !

Pour le retour, au départ, un seul horaire collait à peu près à notre timing (et encore). Et puis, deux jours avant, on a découvert que des billets avaient été remis en vente en last minute.

Apparemment, c’est fréquent : le système indien libère des places au compte-gouttes, donc ça vaut le coup de vérifier régulièrement.
Nous, on a demandé à notre hôtel de réserver pour nous, mais tu peux aussi te rendre directement au guichet de la gare, à une dizaine de minutes en tuk-tuk de Varkala Beach.

Un dernier point : si tu choisis l’option Uber, sache qu’il est assez simple d’en trouver depuis Cochin, mais qu’à Varkala, le service est quasiment inexistant. Donc si tu veux rentrer de la même façon, pense à réserver l’aller-retour directement via l’appli, sinon tu risques de galérer à trouver un chauffeur.

Tuk tuk sous les cocotiers sur le sentier littoral de Varkala
Chiens sauvages faisant la sieste sous une barque en Inde

OÙ DORMIR À VARKALA ?

Tout dépend de l’ambiance que tu recherches : un peu de calme sous les cocotiers, ou être au cœur du tumulte touristique. Les zones sont assez marquées, mais toutes restent accessibles à pied.

De mon côté, je te recommande sans hésiter de loger vers Odayam Beach, plus paisible et verdoyant. Sous les cocotiers, à deux pas de la plage, avec parfois juste quelques pêcheurs en train de replier leurs filets… Bref, un vrai petit coin tranquille. De là, si tu veux rejoindre l’animation de la falaise, il suffit de 15 minutes à pied en longeant la mer. En chemin, tu traverses Black Beach, puis une petite portion de littoral où les rochers rencontrent les vagues.

Si tu préfères être directement au cœur de l’action, alors c’est sur la North Cliff que ça se passe – c’est la partie nord de Varkala, juste avant l’héliport. C’est là que se concentrent les restaurants, les boutiques, les cafés à smoothie, les hôtels avec vue, mais aussi la foule, la musique, et un peu moins d’intimité. Pratique, mais clairement plus bruyant.

Je n’ai pas exploré la zone sud de la falaise, en dessous de Varkala Beach, mais elle est apparemment plus calme également, avec quelques hébergements discrets et une jolie vue sur la mer. Si tu y as séjourné, n’hésite pas à me dire ce que tu en as pensé en commentaire !

NOTRE HÉBERGEMENT À VARKALA | Maadathil Cottages & Beach Resort

Des petits bungalows en première ligne de la plage, sous les cocotiers, dans un agréable jardin avec l’un des meilleurs restaurants du coin !

Un hamac relaxant. au coucher du soleil. au Maadathil cottages
Le jardin du Maadathil cottages, sous les cocotiers et devant la mer

Voici quelques autres options intéressantes pour t’aider à préparer ton voyage :

OÙ MANGER ET BOIRE UN VERRE À VARKALA ?

Nous avons pris la majorité de nos repas au Almond Restaurant, le restaurant de notre hôtel, juste au bord d’Odayam Beach. Et franchement, c’était l’un des meilleurs qu’on ait testés à Varkala. Une très bonne option si tu loges dans le coin – ou même juste pour une pause déjeuner au calme.

Pour boire un verre, nous avons testé deux adresses qui servent de la bière et autres alcool, ce qui n’est pas le cas partout à Varkala (ou au Kerala en général, d’ailleurs) :

  • Le Sandy Bay Café, parfait pour une bière au coucher du soleil, les pieds presque dans le sable, sans chichi mais avec la mer en face.
  • Le Darjeeling Café, plus haut perché, directement sur la falaise, avec une des plus belles vues de Varkala.
 

Enfin, un petit mot de prudence concernant le poisson.
Dans la zone la plus touristique, il est courant que les restaurants exposent leurs prises du jour sur des étals en bord de chemin. Sauf que deux jours plus tard, c’étaient exactement les mêmes poissons qui traînaient encore là, sous le soleil. Il y avait un marlin qu’ils ont littéralement retourné pour masquer la partie déjà découpée. Bref, lit bien les avis ou abstiens-toi si tu n’es pas certain de pouvoir reconnaître un poisson bien frais. Et sinon, les plats végétariens sont une valeur sûre !

Alors, Varkala vaut-elle le détour ? Ça dépend.

Si tu cherches une pause tranquille entre deux étapes plus intenses, faire du yoga, prendre soin de toi et voir la mer sans trop d’efforts, alors oui, Varkala mérite la peine. Si tu arrives à passer outre la saleté, ce qui nous a considérablement freinés.

Mais si avec l’envie de paysages sauvages, d’expériences un peu brutes ou de plages qui font vraiment rêver, tu risques d’être un peu déçu. Varkala a du charme, oui, mais elle donne parfois l’impression d’être tournée vers un tourisme facile, pas toujours très bien géré.

En trois jours, on a quand même pris le temps de souffler, de marcher, de manger (très) bien, de chiller un peu – et rien que pour ça, on ne regrette pas d’y être passés.

Mais si c’était à refaire, on choisirait peut-être un coin un peu plus confidentiel.

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