Inde

VOYAGER EN INDE DU SUD : LE KERALA

« L’Inde ? Jamais ! »

Un voyage en Inde ne m’a jamais particulièrement attirée. Trop intense, trop chaotique, trop… tout. Mais comme dit l’adage, il ne faut jamais dire jamais.

C’est une amie proche, installée en Inde depuis près de 15 ans, qui a fini par me faire changer d’avis. Parce que si elle a choisi d’y poser ses valises, c’est bien qu’il y a quelque chose à y vivre. Et que ce quelque chose mérite d’être découvert. Et c’est ainsi que ce voyage au Kerala, en Inde du sud, a finit par voir le jour.

Situé sur la côte sud-ouest de l’Inde, le Kerala offre un visage plus doux et tropical de l’Inde. Entre les collines couvertes de plantations de thé à Munnar, les backwaters paisibles, les plages de Varkala et l’ambiance pittoresque de Fort Cochin, la région est la porte d’entrée idéale pour un premier voyage en Inde, sans le choc culturel brutal que peuvent présenter d’autres grandes villes indiennes.

Kerala

Capitale

Thiruvananthapuram (Trivandrum)

Devise

Roupies indiennes (INR)

Habitants

31,8 millions

Langue

Malayalam

Superficie

38 863 km²

Électricité et connectivité

230 V - Types C, D et M

Prise type C
Prise type D
Prise type M

TOUS MES GUIDES DE VOYAGE EN INDE DU SUD

Le Kerala

Meilleure période pour partir au Kerala

Le Kerala bénéficie d’un climat tropical, avec des températures chaudes tout au long de l’année. Mais comme souvent sous les tropiques, l’humidité et la saison des pluies changent la donne.

☀️ De décembre à mars, c’est la meilleure période pour voyager au Kerala. Le temps est sec, ensoleillé, les températures restent agréables et l’humidité est supportable. 

🌡️ Avril, mai et octobre sont des mois de transition autour de la mousson, et l’ambiance devient nettement plus étouffante. L’air est saturé d’humidité et les averses sont fréquentes, surtout en fin de journée. Quand nous y étions en avril, nous n’avons pas vu un seul coucher de soleil : ciel voilé, lumière terne, et moiteur permanente. Clairement pas la période la plus photogénique ni la plus agréable.

🌧️ De juin à septembre, c’est la mousson. Pluies intenses, orages réguliers, et routes parfois inondées. Ce n’est pas la période la plus propice pour voyager, sauf si tu connais déjà l’Inde et que tu souhaites découvrir un autre visage. Dans ce cas, il faut quand même aimer l’ambiance “pluie tropicale en continu” et avoir un programme adaptable !

Meilleure période pour partir au Kerala en Inde

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Où partir pour un premier voyage en Inde du Sud ?

Le Kerala est l’une des destinations les plus accessibles et variées de l’Inde du Sud. Situé entre les montagnes des Ghats occidentaux et la mer d’Arabie, cette région tropicale offre une belle diversité de paysages, sans l’intensité parfois déroutante d’autres destinations indiennes, comme Bombay ou Calcutta. À certains égards, elle nous a d’ailleurs évoqué davantage des pays comme la Thaïlande que l’image que nous nous faisions de l’Inde.

C’est aussi une région réputée pour sa qualité de vie, son niveau d’éducation élevé (y compris des femmes) et sa culture riche, entre traditions ayurvédiques, spectacles de danse classique (kathakali) et cuisine locale à base de lait de coco.

Si tu cherches une destination pour un premier voyage en Inde du Sud, le Kerala est un excellent candidat !

Oui ! Pour voyager en Inde, quelle que soit la région, tu as besoin de demander un e-visa avant ton départ.

Dans cet article, je t’explique tout ce que tu dois savoir sur le e-visa !

Oui, le Kerala est généralement considéré comme l’un des États les plus sûrs de l’Inde pour les voyageurs. C’est aussi l’un des plus développés du pays, avec un bon niveau d’éducation, un accès aux soins relativement fiable et une population globalement accueillante et respectueuse.

Pendant notre voyage, nous ne nous sommes jamais sentis en insécurité, que ce soit en ville, dans les transports ou dans des zones plus rurales. Bien sûr, comme partout, il est recommandé de rester vigilants et de faire attention à ses objets de valeur, mais le climat est plutôt serein.

Sur ce point, ma réponse est un peu plus nuancée.

Personnellement, je dois reconnaître que j’étais reconnaissante de la présence d’Elias à mes côtés. Contrairement à des destinations comme la Thaïlande, ce n’est pas une destination où je me sentirais totalement à l’aise seule. Même si les mentalités évoluent au Kerala, la culture reste profondément machiste et patriarcale, et certains regards appuyés peuvent être gênants. Nous avons aussi croisé de nombreux groupes de jeunes hommes un peu plus enhardis – rien d’agressif, mais ce n’est pas le genre de rencontre que j’aurais envie de gérer seule.

Cela dit, si tu es plus aventureuse que moi, je dirais que oui, le Kerala reste une destination envisageable pour une femme seule, à condition de faire preuve d’un peu plus de vigilance qu’ailleurs. Au cours de ces 2 semaines de voyage au Kerala, nous n’avons jamais été confrontés à des comportements déplacés ou irrespectueux.

Si tu comptes partir seule au Kerala, je te conseille de choisir soigneusement tes hôtels, d’éviter de sortir seule tard le soir et de t’habiller de façon modeste pour éviter d’attirer (encore plus) l’attention.

La meilleure période pour voyager au Kerala s’étend de décembre à mars. Durant ces mois, le climat est sec, les températures sont agréables (entre 20 et 32 °C) et l’humidité reste modérée.

La mousson commence en juin et s’étend jusqu’à septembre, ce qui peut compliquer les déplacements et les activités. Je suppose que cela peut aussi avoir son charme. Personnellement, je ne le recommande pas, sauf si tu as l’habitude de voyager en Inde ou au Kerala et que tu recherches une expérience différente.

De notre côté, nous sommes partis au Kerala en avril, en sachant que ce n’était pas la période idéale… et je confirme ! Je m’attendais bien à la chaleur (32°C en moyenne avec 100% d’humidité), mais pas à autant de pluie. Contrairement à d’autres pays tropicaux, comme le Costa Rica ou la Colombie, il ne s’agit pas d’averses brèves suivies de soleil. Le ciel peut rester couvert tout l’après-midi et nous n’avons pas vu un seul coucher de soleil en deux semaines. La lumière grisâtre ne nous a pas permis d’admirer à leur juste valeur les couleurs du Kerala et a même un peu gâché les paysages.

Non, sauf si tu as des envies suicidaires ! Blagues à part, nous avons vécu des trajets franchement stressants, même en tant que passagers.

La circulation au Kerala est particulièrement dense et imprévisible. Outre la cacophonie de coups de klaxons, les véhiculent passent vraiment à un cheveu les uns des autres, en freinant au dernier moment. Partout, les voitures se doublent sur des routes à sens uniques, peu importe si un bus arrive en face à pleine vitesse. Vraiment, ça ne vaut pas le coup !

Pour te déplacer au Kerala, tu as plusieurs options selon ton budget et ton itinéraire.

Les vols internes existent mais restent limités aux grandes villes (Kochi, Trivandrum, Calicut) et sont souvent plus chers que les autres moyens de transport. Le train est une bonne alternative pour parcourir de plus longues distances : il est économique, relativement fiable, mais il faut absolument réserver ses billets à l’avance — surtout en haute saison.

Pour les trajets plus courts ou plus flexibles, les chauffeurs privés sont une solution très pratique et celle que nous avons utilisée la plupart du temps. Uber fonctionne bien dans les zones urbaines et touristiques, surtout aux alentours de Kochi. En dehors de ces zones, n’hésite pas à demander à ton hôtel de te réserver un taxi : ils travaillent souvent avec des chauffeurs de confiance et peuvent parfois négocier le tarif à ta place. C’est un peu plus cher qu’Uber, mais souvent plus simple dans les endroits reculés.

C’était ma grande question avant le départ !Commençons par le plus simple : si tu es un homme, tu peux t’habiller assez librement. Un t-shirt et un pantalon léger ou bermuda suffisent largement. Évidemment, ne va pas te balader torse nu en dehors des plages. Je pense que cela va sans dire !Pour les femmes, globalement, les vêtements longs sont préférables, surtout pour le bas (jupes longues, pantalons en lin, etc.). Pour les hauts, j’ai trouvé qu’il y avait un peu plus de tolérance : je portais souvent un débardeur, avec une chemise légère dans mon sac au cas où je devais couvrir mes épaules — mais honnêtement, je ne m’en suis presque jamais servie.Le plus simple, c’est d’adopter une tenue sobre pendant les trajets et d’ajuster en fonction de l’ambiance une fois sur place. À Varkala, par exemple, la plupart des étrangères et même quelques Indiennes, portaient des shorts et des hauts sans manches,

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