
Nuquí, Colombie | 7 raisons de découvrir ce joyau de la côte Pacifique
Seul département à être baigné à la fois par l’océan Pacifique et la mer des Caraïbes, le département du Chocó en Colombie est l’une des régions accueillant la plus grande biodiversité à l’échelle de la planète. Avec ses baleines, ses cascades et ses plages de sable noir bordées d’une jungle dense, Nuquí en Colombie, est un vrai paradis. Zoom sur ce qui rend cette région si spéciale.
Sauvage, merveilleuse, impénétrable.
Vol annulé.
C’est souvent au moment où tout déraille que les plus beaux souvenirs commencent à se tisser.
Dix minutes à peine avant de décoller pour Nuquí, cette région reculée de la côte Pacifique colombienne, l’annonce tombe. Devant la porte d’embarquement du petit aéroport Enrique Olaya Herrera de Medellin, les visages se décomposent, les épaules se crispent et en un instant, le hall principal se transforme en théâtre d’improvisation. Bagages récupérés à la hâte, solutions de repli partagées entre les passagers, rires nerveux. On comprend vite que ce voyage ne va pas se faire sans quelques détours.
Il faut dire qu’à Nuquí, les imprévus font partie du décor : dans cette région parmi les plus pluvieuses au monde, il n’est pas rare que les conditions climatiques clouent les avions au sol. Sauf que cette fois, ce n’est ni la pluie, ni la brume, ni le vent qui nous privent de cette étape que nous attendions avec tant d’impatience. Non : à Termales, l’un des villages au sud de Nuquí, l’église s’effondre en raison de l’érosion des sols – et avec elle la patience des habitants, qui décident d’envahir le tarmac pour protester contre l’inaction du gouvernement. Résultat : tout est bloqué.
Finalement, on s’adapte, on improvise, et on finit par dénicher un vol pour Bahía Solano, autre point d’entrée de la région situé un peu plus au nord. Notre mauvaise fortune nous aura au moins permis de tisser des liens avec les autres passagers, pris au piège du même imprévu et tout aussi déterminés à arriver à bon port. Et quel port ( devrais-je plutôt dire, aéroport) !
L’aéroport de Bahía Solano reste à ce jour l’aéroport le plus insolite que j’ai jamais vu : une piste d’atterrissage cabossée au milieu de la jungle et en guise de terminal, une simple tôle soutenue par quatre poteaux. Dessous, trois files délimitées par des poteaux : une pour les arrivées, une pour les départs et entre les deux, une pile de bagage en vrac.
Bref, visiter la région de Nuquí en Colombie, ça se mérite ! Malgré ces petites galères et une nuit perdue, cette dernière étape de notre périple de trois semaines en Colombie fut un coup de cœur absolu, qui nous a profondément marqué. Rien qu’en écrivant cet article, les images remontent et avec elles, toute l’émotion de ces jours suspendus entre jungle et océan.

Chapitres - Guide de Nuquí (Colombie)
Où se trouve Nuquí en Colombie ?
Nuquí est un petit village niché sur la côte Pacifique, à l’ouest de la Colombie. Mais lorsqu’on parle de « Nuquí », on désigne en réalité la municipalité de Nuquí, c’est-à-dire toute une portion sauvage du département du Chocó. C’est l’un des principaux points d’accès à cette région reculée, au même titre que Bahía Solano ou Buenaventura, d’où cette généralisation courante. En réalité, peu de voyageurs s’attardent dans le village même de Nuquí, qui n’a que peu d’intérêt.
Nous avons séjourné plus précisément sur la plage de Guachalito, qui est pour moi la plus belle de la région. C’est là que se trouvent les éco-lodges les plus « haut de gamme ». Bon, le terme est tout de même à prendre avec des pincettes, car cela reste des cabines en bois relativement sommaires. Toutefois, d’autres villages le long de la côte offrent également des hébergements, comme Termales (oui, celle avec l’église en péril), Arusí ou encore Partadó. Si tu entres par Bahía Solano, tu peux aussi séjourner autour d’El Valle ou du Parc national d’Utria.
Dans le Chocó colombien, la jungle dense et vallonnée plonge directement dans l’océan, créant un paysage spectaculaire de plages de sable noir sauvage bordées par une forêt tropicale impénétrable. Un vrai panorama de carte postale !


Comment aller à Nuquí ?
Nuquí n’est pas la destination la plus simple d’accès — et c’est précisément ce qui la rend si unique. Encore relativement isolée, elle échappe au tourisme de masse, en partie grâce à la vigilance des communautés locales qui tiennent à préserver leur environnement et leur mode de vie. Ici, pas de resorts clinquants ni de constructions anarchiques : les hébergements sont gérés par les habitants et parfaitement intégrés à la nature environnante.
Pour réguler l’afflux de visiteurs, le nombre de vols quotidiens est limité. Seuls de petits avions d’une cinquantaine de places desservent la région. À l’heure actuelle, trois compagnies aériennes assurent des vols, uniquement depuis Medellín (aéroport Enrique Olaya Herrera – à ne pas confondre avec l’aéroport international José María Córdova) : Satena, Clic Air et Moon Flight. Suite à l’annulation de notre vol d’origine avec Satena, nous avons finalement opté pour Clic Air, dont le personnel s’est montré bien plus réactif et arrangeant. À choisir, c’est donc celle que je recommanderais.

À l’arrivée, il faut s’acquitter d’une taxe touristique de 39 000 COP (environ 8 €), à régler directement à l’aéroport. Ensuite commence la deuxième étape du voyage. Comme il n’existe aucune route reliant les plages ou villages côtiers, tous les sites alentour — Guachalito, Termales, Arusí ou Partadó — sont uniquement accessibles par la mer.
Dans la grande majorité des cas, ton hébergement se charge d’organiser le transfert : un bateau vient te chercher après ton vol, généralement inclus dans le prix de la réservation. Il suffit alors de traverser le village de Nuquí à pied (deux minutes à peine en suivant la route principale) pour rejoindre le petit embarcadère d’où partent les lanchas. Une dernière traversée te déposera directement sur une plage qui semble coupée du monde.
Prépare-toi toutefois à une traversée musclée : les bateaux étroits et totalement ouverts vont à toute vitesse et la mer est souvent agitée… Malheureusement, si tu souffres de problèmes de dos, je te conseille de renoncer à cette région de la Colombie. Le pays regorge de pépites tout aussi magnifiques, qui ne compromettront pas ton bien-être !
Que faire à Nuquí en Colombie ?
Observation des baleines
C’est évidemment l’activité incontournable de la région, la raison pour laquelle la plupart des voyageurs font le détour jusqu’à Nuquí. En effet, entre juillet et octobre, les baleines à bosse viennent donner naissance dans les eaux chaudes et calmes du Parc national d’Utría, particulièrement riche en nutriment (et donc, en poisson). Juillet et août sont apparemment les mois où l’on a le plus de chance d’assister à leur « danse de l’amour », où elles bondissent hors de l’eau.
L’excursion se fait à bord de petites embarcations d’une quinzaine de places maximum (les mêmes que celles utilisées pour les transferts depuis l’aéroport). Il n’est pas possible de choisir son créneau : ceux-ci sont généralement communiqués la veille par les hébergements. Je pense que cela est dû au fait que les hôtels s’organisent entre eux pour éviter que tout le monde sorte au même moment, afin de limiter l’impact sur l’environnement et de garantir une expérience plus sereine pour tous. Mais ce n’est que ma théorie !
De plus, les bateaux conservent une distance respectueuse des cétacés : pas de poursuite, pas de bruit inutile, on reste à bonne distance, laissant les baleines venir à nous si elles le souhaitent.

Il y a peu d’émotions comparables à celle de voir surgir une queue, un dos ou, pour les chanceux, un saut complet hors de l’eau. On scrute l’horizon en silence, suspendu à chaque vague, en espérant apercevoir un peu plus. Le premier jour, nous avons croisé plusieurs spécimens, accompagnés d’une troupe de dauphins joueurs. Le deuxième jour était plus calme, jusqu’à ce qu’on assiste à un superbe saut !
Même si l’excursion en bateau permet d’approcher les baleines de plus près et de vivre des émotions incroyables, il n’est même pas nécessaire d’aller si loin : il est même possible de les observer directement depuis la plage, dont elles s’approchent étonnamment près. Le premier soir, elles nous ont ainsi offert véritable un ballet à l’horizon, au coucher du soleil.


TARIFS | L’excursion d’observation des baleines à Nuquí est généralement incluse dans le prix de l’hébergement. Mais si, comme nous, tu veux y retourner (et tu risques d’en avoir envie), compte environ 120 000 COP (env. 25 €) par personne pour une seconde excursion.
Cascade de l'Amour
Autre excursion typique de la région, souvent comprise dans le prix de l’hébergement : une petite balade guidée jusqu’à la Cascada del Amor, une petite cascade cachée au cœur de la jungle. Le départ se fait à pied, directement depuis la plage de Guachalito. Un jeune local nous accompagne, souvent avec le sourire et quelques anecdotes sur la vie dans la région.
Après une vingtaine de minutes de marche sur le sable, on quitte le littoral pour s’enfoncer dans la forêt tropicale par un petit sentier. Très vite, une première cascade apparaît, mais il faut marcher encore une dizaine de minutes pour atteindre la plus jolie : une chute d’eau qui alimente un petit bassin naturel, parfait pour une baignade fraîche et bien méritée.
La promenade est relativement facile, mais mieux vaut regarder où l’on met les pieds : le sol est parfois glissant et les racines nombreuses. Quant à la cascade, elle n’est pas vraiment secrète : plusieurs groupes s’y succèdent dans la journée. Après une quinzaine de minutes sur place, nous avons d’ailleurs dû laisser la place aux suivants — mais le temps de nager un peu et de profiter de l’ambiance sonore de la jungle suffit amplement pour savourer ce moment.

Les sources d'eau chaude de Termales
Les sources d’eau chaude de Termales sont la dernière activité proposée par notre hébergement, et pour être honnête, je n’en attendais pas grand-chose. Et pourtant, ce fut une jolie surprise !
Comme pour la Cascada del Amor, on commence par une longue marche de plage en plage, guidés par un jeune local. Il faut compter environ 1 h 30 de trajet jusqu’au village de Termales. La marche dans le sable fatigue un peu, mais les paysages compensent largement l’effort (et ça fait bosser les mollets !).
À l’arrivée, un petit bassin d’eau chaude t’attend, niché au milieu de la forêt en bordure d’une petite rivière accessible par un escalier. Les habitants du village ont aménagé une plateforme en bois autour de la source, lui donnant presque des allures de piscine, mais dès qu’on plonge dans l’eau, on sent la roche naturelle sous les pieds. L’eau est délicieusement chaude, l’ambiance est paisible, et on se laisse flotter sans penser à rien. Mieux vaut venir tôt, car à partir de 13h, l’endroit peut vite se remplir. On nous a dit que l’expérience était aussi très agréable en fin de journée ou de nuit, pour avoir le bassin pour soi tout seul.
Sur le chemin du retour, nous avons recroisé nos compagnons d’infortune de l’aéroport, qui nous ont entraînés à goûter les empanadas de poisson d’une petite vendeuse locale. Verdict : les meilleures empanadas qu’on ait jamais mangé ! Impossible de donner une adresse exacte, mais le local est sur la gauche sur le chemin qui revient des sources thermales.
TARIF | Seule la promenade avec guide est comprise dans le tarif donné par les hébergements, même s’il est tout à fait possible de faire le trajet seul (il suffit de longer la plage). À marée haute, il y a quelques fois quelques traversées de fleuve compliquées, alors je te conseille de mettre ton maillot sur toi !
L’entrée aux sources thermales coûte environ 15 000 COP (3 €) par personne, ou 20 000 COP (4 €) pour l’entrée de nuit.


Goûter aux plats locaux
Parlons maintenant de la gastronomie locale.
Car la région du Chocó est unique. En effet, à partir du XVIe siècle, des milliers d’Africains ont été amenés en Colombie en tant qu’esclaves pour travailler principalement dans les mines d’or de la région. Beaucoup ont réussi à s’échapper et se sont réfugiés dans les zones reculées et inhospitalières du Chocó, où ils ont pu préserver leurs traditions et leur culture, longtemps protégées de toute autre influence. Aujourd’hui, cet héritage afro-colombien se manifeste à travers la musique, avec des rythmes comme le currulao, et à travers une gastronomie riche en saveurs, avec des plats à base de poisson, de noix de coco et d’épices.
Mais autant prévenir tout de suite : il faut aimer le poisson ! C’est l’aliment star, décliné à toutes les sauces — souvent accompagné de riz au coco, de bananes plantain ou de fruits tropicaux. Pas de carte ni de menu à Guachalito : les hôtels fonctionnent en pension complète et, en dehors des cuisines des gîtes, il n’y a aucun restaurant sur place.
Au Meraki, l’écolodge où nous avons séjourné, les cuisinières font des merveilles. Chaque repas était une surprise, imaginée à partir de la pêche du jour et des produits locaux disponibles. Le menu est unique, alors mieux vaut ne pas être trop difficile — mais honnêtement, c’est un plaisir de se laisser porter. Nous avions hâte de découvrir chaque repas ce qu’elles avaient inventé : ceviche, poisson en papillote, soupe de poisson, empanada, poisson frit…


La ruta del viche
Difficile de passer par la côte Pacifique colombienne sans entendre parler du viche, un alcool artisanal emblématique de la région. Hérité lui aussi des traditions afro-colombiennes, cet élixir ancestral titre jusqu’à 70 %, et est souvent infusé d’herbes, d’écorces, de fruits ou de plantes médicinales. Bien plus qu’une simple boisson, le viche fait partie intégrante de l’identité culturelle du Chocó. Il était autrefois utilisé à des fins spirituelles ou médicinales, et continue aujourd’hui d’être produit de manière artisanale, selon des savoir-faire transmis de génération en génération.
Par hasard, nous avons partagé avec la femme de Don Diego, le vichero de Guachalito, le trajet chaotique depuis l’aéroport de Bahía Solano. Après plusieurs fous rires et une bonne heure d’attente sous l’unique arbre d’El Valle en attendant le reste des passagers, nous nous sommes promis de lui rendre visite.
Don Diego nous a accueillis avec le sourire et une fierté non dissimulée pour ses créations, qu’il a pris soin de nous faire goûter une à une, lors d’une dégustation privée. Au total, nous avons goûté pas moins de 6 ou 7 bouteilles ! Autant dire qu’on est repartis un peu pompette.
On a découvert des saveurs surprenantes, parfois boisées, parfois fruitées, mais toujours bien corsées. Mon préféré était une variante contenant une plante locale dont j’ai oublié le nom qui provoquait une sensation d’engourdissement des lèvres et de la langue. Vraiment curieux et meilleur que ça en a l’air !
Nous sommes arrivés à la cabane de Don Diego trop tard dans la soirée, mais en journée, il organise également des rutas del viche, des tours guidés où il explique le processus d’élaboration artisanal de ses breuvages et leur origine.
Libération des tortues
J’ai toujours rêvé d’assister à la fameuse course des bébés tortues vers l’océan. Et, comme par hasard, en chemin vers les sources thermales de Termales, nous sommes tombés sur une petite foule rassemblée autour d’un périmètre tracé sur la plage. L’événement avait lieu ce jour-là.
Malheureusement, l’ambiance ne nous a pas vraiment séduits : beaucoup de touristes agglutinés, smartphones en main. Quelque chose sonnait un peu trop artificiel, même si l’organisme assure prendre toutes les mesures pour assurer la protection des tortues. On a préféré rester en retrait. Ce moment-là, je crois qu’on préfère continuer à rêver pouvoir, un jour, tomber dessus par hasard.
INFOS PRATIQUES | La saison des tortues s’étend de juillet à novembre. Renseigne-toi auprès de ton hébergement pour connaître la date de la prochaine libération. L’expérience coûte 25 000 COP (env. 5 €) par personne.
Cours de surf
Nous ne sommes pas de grands surfeurs. Même pas des surfeurs du tout.
Notre expérience dans les vagues est relativement limitée, et nous n’avons donc pas ressenti l’envie particulière de renouveler l’expérience cette fois-ci.
Cependant, si tu es fan de surf ou que tu veux te dépenser un peu pendant ton séjour, sache que la municipalité de Nuqui abrite des spots de surf parfaits pour tous les niveaux.
La plupart des hébergements mettent aussi à disposition ou louent des kayaks et/ou des planches de paddle.

Bonus
La région de Nuquí en Colombie a tellement d’attraits qu’on pourrait facilement y rester une semaine. Il existe de nombreuses autres activités possibles pour s’occuper, que nous n’avons malheureusement pas eu le temps de tester.
- Plongée : La côte Pacifique, et plus particulièrement le golfe de Tribugá, est particulièrement riche en nutriment grâce à l’embouchure du fleuve Joví, ce qui attire de nombreux animaux marins. Outre les baleines à bosse, présentes de juin à septembre environ, on y croise des requins baleines et des raies mantas en mai et juin. Les mois d’avril et mai sont aussi l’époque du sardine run (la migration des sardines). En revanche, il faut savoir que la visibilité dans les eaux du Pacifique est extrêmement limitée (10 à 20 m) et les courants peuvent être forts. Mieux vaut donc être d’un niveau relativement avancé. Pour ma part, le manque de visibilité est un obstacle, même si je dois reconnaître que la possibilité de croiser une baleine à bosse sous l’eau est très tentante.
- Excursion en barge sur le fleuve Joví : Une jolie promenade qui remonte le fleuve en embarcation traditionnelle et permet d’observer la jungle et les animaux autour.
- Parc national naturel Utria : Un réseau de passerelle au milieu des mangroves, qui permet de mieux comprendre la source de vie de la région. Une excursion que nous aurions aimé réalisé si nous avions eu le temps.
Où dormir à Nuquí en Colombie ?
Dans le Chocó colombien, il ne faut pas s’attendre au grand luxe.
Les hébergements sont souvent assez sommaires, construits en bois ou en bambou, parfois complètement ouverts sur la nature. Mais c’est aussi ce qui fait leur charme. Ils disposent tout de même de tout le confort nécessaire : douche (parfois uniquement à l’eau froide, mais il fait suffisamment chaud pour ce que ne soit pas un problème), moustiquaire, ventilateur. Et surtout, ils sont intégrés à l’environnement, discrets et respectueux du cadre.
La majorité des lodges, du moins à Guachalito, proposent des formules tout compris de 3 ou 4 nuits, qui comprennent, en plus de l’hébergement, le transfert de l’aéroport à au lodge, la pension complète, une excursion d’observation des baleines, une excursion à la Cascada del Amor et à Termales. De notre côté, nous avons ainsi payé 700 € à deux pour 4 nuits (hors vols). Alors oui, ce n’est pas donné, mais en considérant le cadre exceptionnel et les prestations comprises, nous n’avons aucun regret. Pour rappel, la plage de Guachalito est aussi le lieu le plus « haut de gamme » de Nuquí.
Si tu cherches un logement moins cher, tu peux regarder du côté de Termales, Arusi ou Partadó, voire aux alentours d’El Valle si tu arrives par Bahia Solano. Je te déconseille toutefois de loger directement dans le village de Nuquí ou d’El Valle.
Pour notre part, nous avons ainsi posé nos sacs à dos à l’éco-lodge Meraki et avons été très satisfaits de notre choix. Idéalement situé entre deux plages magnifiques permettant de voir d’un côté le lever du soleil et de l’autre le coucher de soleil, l’endroit est géré avec beaucoup de bienveillance. Mention spéciale aux cuisinières, qui ont su faire du dîner un rituel joyeux et toujours surprenant pour nos papilles !
En dehors du Meraki, plusieurs adresses m’avait aussi tapé dans l’œil.
- Casa Balae : un hébergement situé légèrement en hauteur offrant une vue splendide, légèrement en retrait de la majorité des autres hôtels.
- Pijiba Lodge : juste à côté de la Casa Balae, le Pijiba Lodge offre des chambres plus rustiques, mais un service inégalable situé dans un joli jardin.
- Pacific Nuqui Lodge : pour ceux qui ont envie de se faire plaisir, le Pacific Nuqui Lodge est l’option la plus haut de gamme.
- La Kuka : ce joli hôtel totalement composé de cabanes en bois totalement ouvertes sur l’extérieur m’avait séduite lors de mes recherches, mais il était malheureusement complet à nos dates.
- El Vijo Surf : ce petit hôtel en première ligne de la plage est le seul de cette liste à ne pas être situé à Guachalito, mais à Partadó, juste un peu après Termales. J’en ai toutefois entendu beaucoup de bien et il a l’avantage d’être considérablement plus abordable !
Globalement, tu verras que pratiquement tous les hébergements de Nuquí sont très bien notés sur Google et Booking. Il faut dire qu’il est difficile d’être exigeant quand on se réveille chaque matin dans ce paradis au bout du monde !


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